mardi 20 avril 2010

le chemin de l'intelligence

Les chemins de l'intelligence
L'intelligence ne dépend pas de la génétique, car nous n'utilisons en moyenne que 10% de nos capacités cérébrales. Ce qui compte, c'est notre aptitude à utiliser pleinement les possibilités de notre esprit.

L'important est la façon dont nous traitons et organisons les informations, dont nous interprétons nos expériences, et plus globalement, la façon dont nous nous représentons la réalité.

Voici donc quelques clés pour devenir "plus intelligent"...

Penser par soi-même
Ne pas faire son jugement en fonction de celui des autres, et ne pas prendre pour argent comptant ce qui est dit ou suggéré par les médias, la publicité, les responsables politiques. Faites usage de votre libre-arbitre et de votre discernement. Posez-vous toujours la question de savoir ce que VOUS pensez, en fonction de votre vision et de ce que vous ressentez réellement. Tout en étant simultanément ouvert et tolérant vis à vis des autres visions ou perceptions.

Celui dont l'esprit ne produit aucune pensée autonome et ne contient rien d'autre que ce qu'on y a déversé est pour ainsi dire "sans valeur ajoutée". Fonctionnellement, ce n'est qu'un "récipient".


Ecouter son intuition
L'hémisphère droit du cerveau possède des capacités intuitives qui sont complémentaires de l'intelligence rationnelle du cerveau gauche.

L'intuition résulte des synthèses d'informations qui s'effectuent de manière inconsciente dans le cerveau droit qui travaille de façon analogique et intuitive, tandis que le cerveau gauche travaille selon un mode logique et rationnel. Ces synthèses d'information intègrent l'ensemble des informations que nous enregistrons dans notre mémoire, y compris les perceptions que nous n'avons pas conscience de mémoriser mais qui sont malgré tout enregistrées par l'inconscient.

L'intuition est capable de prendre en compte une multitude d'éléments dont nous n'avons pas conscience. C'est pourquoi il est essentiel d'être à l'écoute de l'intuition et de suivre ses conseils.

Etre à l'écoute de l'intuition, c'est essayer d'écouter ce que l'on ressent profondément. Lorsque nous devons faire un choix, nous devons essayer d'être attentif aux sentiments et aux sensations que suscitent les différents choix possibles. S'agit-il d'un sentiment de bien-être ou de malaise? De légèreté ou de lourdeur?...

Etre à l'écoute de l'intuition, c'est aussi être en contact avec notre inconscient, car c'est de là que proviennent les perceptions intuitives. Pour cela, nous devons être un minimum en accord avec nous-mêmes et avec notre inconscient. Car si nous ne pouvons supporter ce qui s'y trouve, l'inconscient devient totalement inaccessible au conscient, afin que ce dernier ne puisse pas voir ce qu'il ne veut pas assumer.

Etre à l'écoute de l'intuition nécessite aussi un minimum de calme intérieur...


Passer du noir et blanc à la couleur
Beaucoup de personnes pensent en noir et blanc, c'est à dire de façon binaire: bien ou mal, vrai ou faux, 1 ou 0. Les conséquences du mode de pensée binaire sont le dualisme, l'absence de nuances, l'intolérance, et finalement la violence et les guerres.

Un progrès réalisé par de plus en plus de personnes consiste à penser en "niveaux de gris", c'est à dire à distinguer des nuances entre les opposés. Des nuances de gris apparaissent alors entre le noir et le blanc. Cela permet à la réflexion de devenir un peu plus subtile, et aussi, un peu plus proche de la vérité.

Mais l'idéal est de parvenir à voir la réalité EN COULEUR.

Il ne reste plus ensuite qu'à augmenter la précision de notre représentation de la réalité (la "résolution" de l'image), afin de percevoir le monde avec toutes ses nuances, sa complexité, et sa beauté.

Pour l'expérience complète en images, cliquer ici


Passer de la logique binaire à la logique tétravalente
Complément de l'intelligence intuitive, l'intelligence rationnelle est indispensable pour analyser certains problèmes. Elle fonctionne à la manière d'un logiciel, en analysant les informations selon une logique pré-définie. Le plus souvent, nous utilisons une logique binaire qui n'est capable d'envisager que 2 possibilités opposées (vrai ou faux, 1 ou 0, etc.) ce qui donne une vision simpliste et faussée de la réalité.

La logique binaire est un peu la version 1.0 du "logiciel système" de notre intelligence.

Une variante améliorée de la logique binaire est la logique tétravalente, qui est basée sur 4 possibilités. C'est la version 2.0 du "logiciel"...

Par exemple, dans le cas de 2 propositions contradictoires A et B:

la logique binaire envisage 2 cas:
1 - A est vrai, et B est faux
2 - B est vrai, et A est faux

la logique tétravalente envisage 4 cas:
1 - A est vrai, et B est faux
2 - B est vrai, et A est faux
3 - A et B sont faux tous les 2
4 - A et B sont vrais tous les 2 (chacun à leur manière, ou à des niveaux différents)

La logique tétravalente permet davantage de souplesse et de liberté d'esprit. Elle ouvre la voie au progrès suivant: la vision relativiste.


Adopter une vision relativiste

La vision relativiste amène à voir la réalité avec toutes ses nuances et sa subtilité. Elle va encore plus loin que la logique tétravalente, en envisageant un nombre illimité de cas possibles, et en évaluant chaque chose par rapport aux autres, et non en termes absolus. La même réalité peut être vue différemment, selon le point de vue de l'observateur...

C'est pourquoi nous devons essayer de voir les choses avec un point de vue extérieur à soi-même, et en regardant chaque situation sous plusieurs angles simultanément.




Un autre enseignement de la relativité concerne la causalité. Les humains ont souvent tendance à ramener les problèmes à une cause unique. Alors qu'en réalité, un problème a toujours de multiples causes, qui ont des degrés ou des niveaux d'influence différents. Certaines causes sont majoritaires et représentent 20 ou 30% de la causalité. D'autres causes, un peu plus nombreuses, "pèsent" entre 2 et 5%. Enfin, une myriade de "micro-causes" pèsent moins de 1%.






La carte n'est pas le territoire
La représentation que nous nous faisons de la réalité n'est pas la réalité elle-même. De même que la carte d'une ville n'est pas la ville elle-même.

Nous devons tenir compte du fait que la réalité est toujours plus complexe et plus riche que ne le suggère notre carte.

Ce principe a été rendu célèbre par Alfred Korzybski en 1933 dans ses travaux sur la "sémantique générale" et la logique non-aristotélicienne. En opposition avec Aristote pour qui le langage est un miroir fidèle de la réalité, Korzybski considère que le langage n'est pas la réalité mais une "carte verbale de la réalité". Ce principe est aussi illustré par Magritte dans son fameux tableau "Ceci n'est pas une pipe", pour montrer que l'image d'un objet n'est pas l'objet lui-même.


Penser en 4D
La plupart des humains pensent et voient le monde en 3 dimensions, les 3 dimensions d'espace de leur environnement. Pour réfléchir et agir, ils se basent sur une "représentation mentale" de la réalité qui est donc en 3D.

Penser en 4D, c'est ajouter une dimension supplémentaire: le TEMPS.

Ce qui distingue les grands stratèges (notamment en politique), c'est leur capacité à prendre en compte le temps, c'est à dire l'évolution des choses dans le temps.

Ainsi, ils peuvent concevoir des stratégies à long-terme, qui utilisent les effets du temps sur les situations et les personnes. C'est ce qui permet de concevoir des stratégies dont la plupart des éléments restent invisibles pour l'adversaire, car ils sont situés dans le futur.

Les stratégies conçues en 4D sont d'autant plus indétectables que leurs effets ne sont mesurables qu'à moyen ou long terme, mais ils sont alors inéluctables car ils ont modifié la structure de la situation en profondeur. (Les "Maîtres du Monde" sont experts dans ce domaine...)


Prendre du recul dans l'espace et dans le temps
Prendre du recul dans le temps, c'est prendre en compte le fait qu'à chaque époque, ce que la majorité croit être vrai, bon, ou indispensable peut être en réalité une erreur.

Au Moyen-Age, la majorité des gens croyaient que la Terre était plate ou que le Soleil tournait autour de la Terre, censée être au centre de l'Univers.

Au début du 20è siècle, la majorité des hommes croyaient indispensable de porter un chapeau, et la majorité des femmes croyaient indispensable de porter un corset.

Au début du 21è siècle, la majorité des humains croient que le but de la vie consiste à atteindre toujours plus de jouissance en consommant le "best of" des biens et services de la planète.

La société d'une époque doit être replacée dans son contexte global, celui de l'évolution humaine, et plus largement encore, celui de l'évolution de la vie sur Terre.

Au niveau personnel, l'instant présent doit être replacé dans la perspective du temps global de notre vie, et du fait que nous sommes mortels.

Il est aussi utile de prendre du recul dans l'espace. Cela consiste à élargir son champ de vision à partir du point d'observation où l'on se trouve. La société ou le pays auquel on appartient, la planète avec l'ensemble de ses peuples et de ses cultures, le système solaire, la galaxie, et finalement l'univers, et ses milliards d'autres mondes.

mercredi 14 avril 2010

Thérapie de couple

La thérapie de couple est une technique de résolution des problèmes et des conflits que les deux conjoints n’ont pu régler efficacement eux-mêmes. Les deux partenaires rencontrent un ou une thérapeute pour discuter de leurs pensées et de leurs sentiments. ( Les deux premiers points de la section 5 traitent de la façon de trouver un ou une spécialiste ). L’objectif des séances avec le conseiller ou la conseillère est d’aider les conjoints à mieux se comprendre et à mieux comprendre leur partenaire, à décider s’ils doivent et s’ils veulent apporter des changements à leur couple et, dans l’affirmative, à les aider à modifier leur dynamique.

Les enfants participent-ils à la thérapie de couple ?

Non. La thérapie de couple, comme son nom l’indique, ne vise que le couple. Les enfants peuvent être directement ou indirectement touchés par les problèmes de leurs parents, compte tenu de leur âge et de la nature et de la gravité des difficultés parentales. Par exemple, certains enfants peuvent avoir des troubles anxieux ou d’autres problèmes. Il faut cependant signaler que les difficultés des enfants ne découlent pas toujours des problèmes que vivent leurs parents. Les troubles des enfants peuvent disparaître graduellement à mesure que ceux de leurs parents s’améliorent ou que le couple se sent davantage en mesure d’aider ses enfants.

On appelle « thérapie familiale » la thérapie qui réunit le couple et les enfants. Cette thérapie porte habituellement sur les rapports entre les divers membres de la famille, et non seulement sur la dynamique entre les deux conjoints. Pendant ce genre de thérapie, il peut arriver que les problèmes du couple soient examinés de façon plus attentive pendant un certain temps. Dans ce cas, les enfants son exclus des rencontres avec le ou la thérapeute. Si les parents se demandent sileurs enfants devraient participer aux rencontres, ils devraient en discuter avec le ou la spécialiste.

Quelles différences existe-t-il entre la « thérapie de couple » et la « thérapie sexuelle » ?

La thérapie de couple met l’accent sur toutes les composantes du couple, alors que la thérapie sexuelle traite plus particulièrement du dysfonctionnement sexuel. Les problèmes que les conjoints éprouvent ont souvent des incidences sur leur vie sexuelle. Comme de nombreux couples accordent beaucoup d’importance à la qualité de leurs rapports sexuels, la thérapie de couple abordera les problèmes sexuels. Il peut aussi arriver que les conjoints vivent une relation satisfaisante sur tous les plans, sauf sexuellement. Dans ce cas, il peut être à leur avantage de consulter un ou une spécialiste en thérapie sexuelle. La personne qui procède à l’évaluation initiale de la situation pourra orienter les conjoints vers un ou une sexothérapeute.

Quels types de problèmes ont ordinairement les conjoints qui consultent un ou une thérapeute ?

La nature des problèmes varie énormément et chaque couple est différent. On peut tout de même dire que les problèmes les plus fréquents sont les suivants : manque de communication, disputes fréquentes ou constantes, besoins émotifs non satisfaits, difficultés financières et conflits à propos des enfants.

Vous vous demandez peut-être pourquoi certains couples doivent consulter quelqu’un pour résoudre des problèmes aussi courants. Souvent, ils ont besoin d’aide non pas parce que leurs problèmes sont différents de ceux des autres couples, mais parce qu’ils sont incapables de les régler seuls. Cette incapacité peut parfois résulter d’une accumulation de frustrations ou de déceptions au fil des années. Elle peut aussi découler d’un problème sous-jacent. D’autres couples consultent un ou une thérapeute à cause d’une crise, comme une aventure extra-conjugale ou une diminution apparente d’affection et de tendresse, ou d’un événement grave, comme une maladie ou la disparition d’un être cher. ( L’annexe comprend cinq études de cas qui illustrent certaines des raisons pour lesquelles un couple peut avoir besoin d’aide. )

Que fera le ou la thérapeute ?

Les thérapeutes sont des professionnels dont le rôle en tant que tierce partie impartiale consiste à écouter les deux conjoints à mesure qu’ils expriment leurs pensées et leurs sentiments et à les aider à cerner et à éclaircir leurs problèmes.

La plupart des thérapeutes procèdent d’abord à une évaluation du couple. Ils chercheront avant tout à se renseigner sur les problèmes et la façon dont les deux conjoints les perçoivent. Ils voudront aussi connaître l’historique du couple et les antécédents des deux partenaires. Ils obtiendront ainsi un tableau assez détaillé de la situation. La majorité des thérapeutes discuteront de leurs impressions de la situation à la fin de cette évaluation. Le couple peut alors décider d’accepter la recommandation du ou de la thérapeute de suivre ou non une thérapie, de même que la démarche proposée.

Une fois que le couple commence une thérapie, l’interprétation, par le ou la thérapeute, des problèmes peut aider le couple à voir la situation sous un autre angle. Les conjoints peuvent ainsi modifier leurs sentiments et leur comportement. Le ou la thérapeute peut agir en tant que médiateur et tenter de clarifier les malentendus au niveau de la communication. Souvent, les deux conjoints n’arrivent pas à résoudre ces malentendus parce qu’ils sont trop pris sur le plan émotif par leurs problèmes. Le ou la thérapeute peut donc les aider à trouver des façons différentes de faire face à une situation problématique.

Thérapie de couple